Longtemps perçue à travers le prisme du déficit ou du trouble, la neurodiversité propose une autre vision des différences neurologiques. Cette approche, qui considère les variations cognitives comme faisant partie de la diversité humaine, interroge profondément les modèles traditionnels de la santé mentale. Et si cette conception renouvelée ouvrait la voie à une véritable révolution dans la manière dont on accompagne les personnes concernées ?
Comprendre la neurodiversité : au-delà des normes neurotypiques
- Définition et origine du concept
- Autisme, TDAH, dyslexie… des profils différents, pas déficients
- Un changement de paradigme : de la pathologie à la variation
Les limites des approches classiques en santé mentale
- Une prise en charge souvent centrée sur la « normalisation »
- Stigmatisation, surmédication et invisibilisation des besoins spécifiques
- Des parcours de soin inadaptés ou inaccessibles
Une révolution en cours : vers des pratiques plus inclusives
- Intégrer les savoirs expérientiels des personnes concernées
- Adapter les environnements plutôt que de « corriger » les individus
- Développer des approches centrées sur les forces et non sur les manques
Enjeux éthiques et sociétaux d’un changement de regard
- Droits, inclusion et autonomie : les nouveaux fondements de l’accompagnement
- Former les professionnels à la diversité neurologique
- Vers une société réellement inclusive ?
La reconnaissance de la neurodiversité bouleverse les repères traditionnels en santé mentale. Plus qu’un simple ajustement, elle invite à repenser en profondeur nos cadres de soin, nos politiques publiques et notre rapport à la différence. Face à ces enjeux, la révolution ne fait peut-être que commencer.